Il fallait s'y attendre. L'intervention d'une autorité policière visant à faire supprimer un article de WP a suscité une abondante littérature. La communauté wikipédienne a protesté contre ce qu'elle estime être un acte de censure mis en oeuvre avec des moyens contestables et, à quelques exceptions près, elle a témoigné son soutien à la première victime de l'événement, en l'occurrence le président de Wikimédia France.
L'article en cause, rapidement restauré, a été consulté par des dizaines de milliers d'internautes. Succès inespéré pour un texte existant depuis 2009 et pratiquement inconnu des utilisateurs - et sans doute de la plupart des contributeurs - de l'encyclopédie. De nombreux médias ont traité le sujet. Les débats se sont multipliés.
Cette période d'agitation passée, force est de constater que la perplexité demeure. Les commentaires n'ont pas éclairé vraiment leurs lecteurs. Ils ont même, peu à peu, conduit à s'interroger sur les positions des uns et des autres. Ce qui a motivé - officiellement - la démarche de la D.c.r.i. reste peu crédible. L'association Wikimédia France n'a pas communiqué de façon réellement explicite (il a fallu une interview d'un responsable de syndicat de police pour qu'on comprenne que R. Mathis avait été convoqué à deux reprises au siège de la D.c.r.i. !). La plupart des journalistes se sont contentés de généralités. Quant au ministère de la défense - le premier concerné par un problème touchant à un site militaire sensible -, il campe sur une position propre à la "grande muette" : il ne communique pas. Fort heureusement, l'autorité militaire avait communiqué à propos des installations de Pierre-sur-Haute en répondant favorablement à la demande d'autorisation de reportage présentée par la chaîne régionale TL7, reportage consultable en ligne.
Pour résumer, disons que la vérité reste à établir sur cette affaire dont on ne saurait se débarrasser en criant haut et fort que les policiers chargés du dossier se sont comportés comme des Pieds Nickelés du renseignement intérieur !
L'article en cause, rapidement restauré, a été consulté par des dizaines de milliers d'internautes. Succès inespéré pour un texte existant depuis 2009 et pratiquement inconnu des utilisateurs - et sans doute de la plupart des contributeurs - de l'encyclopédie. De nombreux médias ont traité le sujet. Les débats se sont multipliés.
Cette période d'agitation passée, force est de constater que la perplexité demeure. Les commentaires n'ont pas éclairé vraiment leurs lecteurs. Ils ont même, peu à peu, conduit à s'interroger sur les positions des uns et des autres. Ce qui a motivé - officiellement - la démarche de la D.c.r.i. reste peu crédible. L'association Wikimédia France n'a pas communiqué de façon réellement explicite (il a fallu une interview d'un responsable de syndicat de police pour qu'on comprenne que R. Mathis avait été convoqué à deux reprises au siège de la D.c.r.i. !). La plupart des journalistes se sont contentés de généralités. Quant au ministère de la défense - le premier concerné par un problème touchant à un site militaire sensible -, il campe sur une position propre à la "grande muette" : il ne communique pas. Fort heureusement, l'autorité militaire avait communiqué à propos des installations de Pierre-sur-Haute en répondant favorablement à la demande d'autorisation de reportage présentée par la chaîne régionale TL7, reportage consultable en ligne.
Pour résumer, disons que la vérité reste à établir sur cette affaire dont on ne saurait se débarrasser en criant haut et fort que les policiers chargés du dossier se sont comportés comme des Pieds Nickelés du renseignement intérieur !