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Wikipédia ou Kafka en ligne ?

Sous le titre "Wikipédia m'a tuer", l'hebdomadaire "Marianne" consacre à WP, cette semaine (n° 806 du 29 septembre au 5 octobre 2012), deux pages signées Lisa Vignoli qui confirment le relatif mais peu contestable malentendu existant entre l'encyclopédie en ligne et la presse. On n'hésite pas à évoquer "Kafka en ligne" à partir du débat qui a eu lieu dernièrement à propos de l'écrivain Philip Roth, lequel voulait apporter une correction concernant l'un de ses livres et auquel a été opposé le principe du recours à des sources secondaires.

De toute évidence, les règles d'admissibilité des articles en vigueur déroutent les journalistes qui, de surcroît, persistent à se méprendre sur les responsabilités des personnes qui interviennent dans l'élaboration et la maintenance de WP. Une fois de plus, la fonction des administrateurs - "Marianne" parle de "médiateurs" - est interprétée selon l'acception habituelle du terme, qui sous-entend une fonction de direction. Un contributeur  - Polmars - a droit à quelques lignes, compte tenu de son record en matière d'éditions recensées (il est présenté comme "le contributeur français le plus actif") : sans doute la journaliste estime-t-elle qu'il y a là un point important à mettre en relief ! 

Mais on ignorera, dans l'article, l'aspect collaboratif du travail accompli sur WP... Un problème lancinant que les journalistes de la presse écrite seraient bien inspirés d'examiner.

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,