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Sacré compteur !

On ne s'intéresse pas d'emblée à cet aspect de l'activité wikipédienne. Négligence excusable, tant il y a de gestes et manipulations à découvrir avant de se sentir autorisé à se réclamer de la communauté. Je veux parler des statistiques que les habitué(e)s de WP me semblent consommer fortement. Au demeurant, de nombreux outils sont disponibles pour tracer les interventions (et les intervenants). Combien d'éditions au compteur ? L'obsession menace... Il convient néanmoins de ne pas occulter la question. Les candidatures au poste d'administrateur affichent immédiatement le nombre. Règle non écrite, mais qui s'impose désormais. Pourtant, il y aurait des réserves à formuler à cet égard : des contributeurs s'emploient en effet - peut-être est-ce inconscient ? - à multiplier leurs actions, soit pour modifier des articles, soit pour participer à des discussions dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles ne sont pas toutes d'une pertinence incontestable. Avec cette démarche, c'est la création d'articles qui se voit pénalisée. Question de temps : il est plus facile d'effectuer dix modifications sur un texte - l'une après l'autre, pas les dix en une opération unique qui présenterait l'inconvénient de ne pas gonfler le compteur ! - que de préparer la rédaction d'un nouvel article... Loin de moi l'idée de faire des procès d'intention, mais j'observe que les fervents du compteur déchaîné veillent également à se manifester sur le "bistro" ou sur les pages de discussion susceptibles d'attirer l'attention. L'expérience que j'ai vécue à propos de l'article créé par mes soins en août dernier sur le jeune écrivain Marien Defalvard m'a conduit à penser ainsi (j'y reviendrai plus tard, tant l'aventure m'a sensibilisé à une certaine façon de participer à WP, façon à travers laquelle s'exprime le désir de notoriété du contributeur).

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,