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Vous avez dit "revert" ?

Les accros à Wikipédia connaissent bien le mot. Il constitue l'un des points sensibles de la contribution. Subir un "revert", c'est en quelque sorte recevoir une gifle : vous apportez une modification à un article ou vous en supprimez un passage qui vous paraît inapproprié et un autre contributeur, qui ne pense visiblement pas comme vous, détruit cette intervention. Parfois il explique son geste, le cas échéant d'une manière laconique ; parfois non, ce qui rend la mesure plus douloureuse - ou vexante - pour la victime.

C'est en août 2008 que j'ai pris connaissance de la pratique, après avoir ajouté à la bibliographie mentionnée sur l'article "Lénine" l'ouvrage - paru en 1960 - que l'historien Jean Bruhat avait consacré à l'intéressé. Surpris par le geste, je m'en suis étonné sur ma page de discussion. Ce qui m'a valu plusieurs messages d'un contributeur soucieux d'écarter les historiens "staliniens" des références bibliographiques. Je lui ai proposé (en souriant, cela va de soi) d'établir la liste des auteurs à bannir de WP, afin d'éviter les pertes de temps... La discussion s'est arrêtée à ce stade. Dommage...

Cela dit, la procédure est justifiée lorsqu'il s'agit de lutter contre le vandalisme manifeste.

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,