Accéder au contenu principal

Vous avez dit... acharnement ?

 Arrêtons-nous un instant sur le cas de l'article Georges Gastaud supprimé récemment. La discussion lancée à nouveau sur l'admissibilité de cette page (après la conservation décidée début 2017) a attiré mon attention. La personnalité de Georges Gastaud, dissident du PCF dans les années 1970, suscite un intérêt pour celui qui s'interroge sur l'évolution (et les déboires) de l'organisation communiste française. Ma curiosité a été immédiatement confrontée à une anomalie : l'impossibilité d'accéder à l'ancien débat ! Situation qu'il convenait d'expliquer. Une manipulation technique était intervenue, pratiquée par l'un des contributeurs apparemment soucieux d'exclure Georges Gastaud de l'encyclopédie... Ayant soulevé ce problème de censure, j'ai dû me résoudre à constater le silence qui a suivi ma remarque. Ce qui a bien sûr stimulé ma volonté de comprendre !


Ayant retrouvé l'archive du débat de fin 2016, j'ai pu voir qu'un contributeur semblait exercer une vigilance toute particulière à l'égard des éléments figurant dans le portail "Communisme". C'était tout à fait son droit. Mais le ton de ses interventions était souvent désagréable à l'encontre des intervenants ne partageant pas son point de vue. Plus tard, ce contributeur a été banni de l'encyclopédie. Il n'empêche qu'on pouvait observer un ton semblable lors du nouveau débat de la part du responsable de la manipulation évoquée plus haut. Ce n'est que mon impression, je me garderai d'affirmer que le retour du banni a eu lieu ! Il n'est pas interdit, en revanche, de s'interroger.


Toujours est-il que l'acharnement reproché aux partisans de la conservation de l'article se trouvait plutôt, selon moi, dans l'autre camp. Les avis favorables à la suppression de la page ressemblaient, une fois de plus, au cri de ralliement des "nettoyeurs" - dont certains sont des militants très actifs dans ce domaine -, "absence de source secondaire centrée" ! Avec en prime, parfois, un réel mépris des arguments exposés en faveur du "sauvetage" de la page.


Exit Georges Gastaud. Décidément la marginalité n'est pas la bienvenue !

Posts les plus consultés de ce blog

Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,