Accéder au contenu principal

Travail collaboratif et dialogues de sourds

 

Les déclarations de principe, qui satisfont le plus grand nombre, restent ce qu’elles sont. Elles relèvent d’une volonté et, dans le même temps, demeurent soumises à des comportements qui les rendent dérisoires.

Ainsi en va-t-il du sacro-saint travail collaboratif dont l’encyclopédie en ligne se veut l’incarnation. Le contenu de nombreux débats d’admissibilité (DdA) – qui ont remplacé les propositions de pages à supprimer (PàS) - montre en maintes circonstances comment la discussion se transforme en une suite de monologues improductifs et pour tout dire passablement exaspérants. Une fois de plus, avec l'ébauche d'article sur le réalisateur Jérôme Reybaud, cette impression désagréable se confirme. La confrérie des maniaques de la suppression - ces militants inassouvissables - a frappé. "Pas de sources secondaires centrées" : l'affirmation se veut représentative d'une autorité face à laquelle on doit demeurer sans voix. Y compris si des sources sont ajoutées à l'article à l'occasion du lancement de la procédure. Dans ce cas, on n'échappe pas à la seconde salve ("source insuffisante", "source non fiable"...).

Quand aucune source, même particulièrement faible, n'est présente dans un article, il convient de s'interroger sur l'admissibilité dans la page de discussion (PDD) dudit article. Cette situation mise à part, le débat devient un affrontement entre les "pour" et les "contre" où le nombre de participants constitue finalement un élément décisif.

Une remarque à propos des fameuses "sources centrées" exigées pour les cinéastes. Dans la mesure où ces derniers ont réalisé des films notoires, il me semble opportun de considérer que les critiques et entretiens comportent des aspects significatifs quant à leurs auteurs. Ce point de vue n'est certes pas partagé par les "suppressionnistes", ils ne s'interrogent pas sur ce plan : mais doivent-ils imposer leur façon de contribuer au "nettoyage" de Wikipédia ?

Posts les plus consultés de ce blog

Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,