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Le Panthéon des frustrés

 Wikipédia, c'est bien sûr d'abord un lieu privilégié de la diffusion non marchande des connaissances. L'essentiel se trouve là. Il existe toutefois d'autres aspects de l'encyclopédie, moins nobles. Pour une (faible ?) partie des contributeurs, cette dernière est utilisée comme un simple support, gratuit, de la mise en relief de personnes, encore vivantes. C'est le cas notamment d'auteurs inconnus de livres dont la diffusion pourrait être comparée au nombre de réfrigérateurs recensés sur la banquise. Sans doute ces personnes s'emploient-elles à rédiger ou à faire rédiger des pages à leur gloire, comptant sur l'imposante présence de WP sur les moteurs de recherches. 

Ces articles échappent souvent à une proposition de suppression. Il faut dire qu'ils ne retiennent pas l'attention lors de la consultation de l'encyclopédie puisque la recherche ne porte pas sur des personnes sans notoriété particulière. C'est par hasard qu'on découvre de telles pages, parfois d'une longueur surprenante. A les lire, on ne risque pas d'enrichir ses connaissances au sens encyclopédique ! En revanche, elles donnent l'occasion de constater une vaine et pathétique quête de la gloire... Peut-être serait-il opportun de prévoir la création d'un musée virtuel pour les accueillir ?

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,