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Les mots assassins

 

Sur le bistro wikipédien, une entrée racoleuse s’affiche le 13 février : « Asile et prison ». Le texte est bref, destiné à susciter la curiosité : « Bonjour, on soulève de délicates questions de cet ordre ici. Davantage d'avis seraient appréciés. À la vôtre ». L’invitation concerne donc l’article consacré à Marien Defalvard. Démarche singulière quand on sait que l’intéressé a fait paraître son deuxième roman il y a quelques semaines. C’est en tout cas une façon d’occulter l’événement littéraire – incontestable -  au profit de la mise en relief d’une condamnation à 6 mois de prison avec sursis et de séjours en établissement psychiatrique que Marien Defalvard a subis dès l’âge de 16 ans.

Je réagis à cette initiative en rappelant le contexte dans lequel la condamnation a été prononcée. Peu de temps après, je suis soumis à un tir groupé de contributrices reprochant à mes propos de traduire une forme de complaisance à l’égard des violences faites aux femmes. Je ne m’attendais pas à cette interprétation. J’ai donc tenté d’expliquer ma démarche, ignorant que Marien Defalvard avait lui-même, récemment, évoqué ces faits et la complexité du climat familial dans lequel il avait vécu pendant son adolescence.

Je ne suis pas certain d’avoir convaincu mes interlocutrices. Toujours est-il que l’intervention de l’IP sur le bistro avait dès lors atteint son objectif. Quant à la littérature, elle a été reléguée au second plan de la discussion. C’est pourquoi j’ai rédigé une ébauche d’article sur le roman dont certains souhaitent nier l’existence : L’Architecture. Fort heureusement, plusieurs critiques connus ne se sont pas soumis à une telle volonté !

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,