Accéder au contenu principal

La double peine

 Interdiction du travail inédit et diversité des sources -fiables - sont deux contraintes qui, dans l'élaboration de l'encyclopédie, rendent difficiles la création de certains articles. Qu'il s'agisse du cinéma expérimental ou de la biographie de personnalités, entre autres exemples, il n'est pas toujours facile de trouver des sources auxquelles on ne peut pas reprocher leur confidentialité, insuffisance ou dépendance à l'égard d'une structure "intéressée".


Le cas du cinéma expérimental témoigne de cette complexité au regard des règles de WP. Il existe certes des ouvrages qui lui sont consacrés. Mais il faut parfois constater que peu de publications concernent le sujet à traiter. Difficile alors de mettre en avant de nombreuses sources. Or il est évident que les films expérimentaux ne peuvent prétendre attirer à eux une foule de chroniqueurs ! Sans doute serait-il sage, tout en respectant donc l'obligation de sourcer, de prendre en considération des articles dont on n'exigerait pas qu'ils occupent une place importante dans leur support. Les règles d'admissibilité fixées par la communauté wikipédienne devraient par conséquent évoluer dans ce sens. Souhait peut-être (certainement ?) naïf de ma part. On constate en effet que les fervents "suppressionnistes" savent jouer du flou de critères qu'il conviendrait de réviser...


Wikipédia ne peut être que le reflet et la synthèse des connaissances auxquelles on a accès par ailleurs. La rigueur de ce principe est justifiée. Ce qui pose problème, c'est le fait que certains sujets, certaines personnalités, certains thèmes, sont peu ou pas présents dans les "grands" moyens d'information. Si de surcroît les règles de WP recommandent d'écarter des sources "peu fiables" - nous dit-on - ou condamnées à la marginalité, il devient impossible de créer des articles dont on devine d'emblée qu'ils seront condamnés à tomber dans la poubelle des "pages à supprimer". Lesquelles révèleront toutefois, dans quelques dizaines d'années, les grandes peurs des "influenceurs" - les fameux "éditocrates" chers au site Acrimed - de notre monde d'aujourd'hui.

Posts les plus consultés de ce blog

Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,