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Mystères de la création

 Ce n'est pas en raison d'un excès de savoir qu'on apporte sa contribution à l'élaboration de l'encyclopédie. Du moins pour ce qui me concerne. La curiosité, en revanche, joue un rôle indiscutable. J'en veux pour preuve mon intérêt, au cours des dernières semaines, pour la création d'ébauches concernant des réalisatrices et réalisateurs de documentaires.


Perrine Michel et Anne-Marie Faux, par exemple, étaient absentes de mes connaissances livresques. Le hasard m'a aidé à m'intéresser à leur carrière. Le hasard, faut-il préciser, étant souvent provoqué par une information lue sur WP.  Pour les deux réalisatrices mentionnées, c'est la lecture des Cahiers du cinéma qui m'a ouvert les yeux (à partir d'une critique de film) et incité à produire un début d'article au demeurant bien sommaire.


Il y a quelque temps, c'est la longue liste de films présentés au festival de Cannes dans la sélection de l'ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) que j'ai utilisée pour choisir les articles à créer. Dans de nombreux cas, les titres - voire les réalisateurs(trices) - m'étaient inconnus ou me disaient peu de choses. Dans ces conditions, c'est bien la curiosité qui permet de s'engager dans la rédaction de l'ébauche. Laquelle, selon la documentation découverte, ne donne pas toujours satisfaction, son contenu pouvant se révéler fortement lacunaire !


Sans doute peut-on se contenter de rédiger une brève notice et compter sur l'intervention de contributeurs connaissant bien le sujet - ou plus courageux dans leurs recherches... Nombre de pages de l'encyclopédie laissent penser que le recours à cette méthode, plutôt proche de la nonchalance, n'est pas exceptionnel. Mea culpa.

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,