Sur le Bulletin des administrateurs du 27 mai, un contributeur - actif au point qu'on se demande comment il a trouvé le temps d'accomplir un tel travail - présente son enquête "Nids d'agences de communication sur Wikipédia". Il s'agit en l'occurrence d'un inventaire des comptes derrière lesquels se trouvent vraisemblablement des agences de communication plus ou moins spécialisées dans la e-reputation.
Plus de 80 comptes ont ainsi été découverts. Il n'y a pas lieu de s'en étonner. L'audience de l'encyclopédie en ligne est telle que les entreprises comme les personnalités ont tout intérêt à confier à des professionnels la maintenance d'une présence valorisante sur WP.
Ces agences font leur travail en fraudant sur le respect des règles auxquels se soumettent les contributeurs ordinaires (et honnêtes). Indépendamment des agences, des anonymes s'emploient discrètement à user de leurs connaissances des techniques wikipédiennes pour s'enrichir - sans doute rarement, mais je n'en sais rien -, ou du moins pour améliorer leurs revenus. Si les contributions rémunérées ne sont pas bannies - hélas ! -, elles doivent être déclarées. Sage principe sur lequel certains s'assoient sans état d'état d'âme. Le souci du portefeuille constitue la motivation première de ces contributeurs qui ne sont ni les salariés d'une agence, ni les représentants d'une association qui entend régner sur la réalisation de "sa page". Du free-lance en quelque sorte...
La publicité sur WP ne concerne pas seulement les entreprises qui, on le comprend, entendent bénéficier d'une belle image. Hommes politiques, militaires de rang supérieur, fonctionnaires d'en haut, représentants de grandes familles, écrivains désolés de la faiblesse de leur notoriété, entre autres, soignent également leur présence en s'assurant souvent la collaboration de contributeurs intéressés d'une façon ou d'une autre. Le cas des parlementaires est éloquent : leurs assistant.e.s sont sans doute chargés de ne pas relâcher leur vigilance à l'égard de ce qui est écrit sur le compte de leur patron.ne !
Tout ça pour dire que les agences de communication ne doivent pas devenir le seul point d'interrogation pour les contributeurs qui se préoccupent des abus dont l'encyclopédie fait les frais.
Plus de 80 comptes ont ainsi été découverts. Il n'y a pas lieu de s'en étonner. L'audience de l'encyclopédie en ligne est telle que les entreprises comme les personnalités ont tout intérêt à confier à des professionnels la maintenance d'une présence valorisante sur WP.
Ces agences font leur travail en fraudant sur le respect des règles auxquels se soumettent les contributeurs ordinaires (et honnêtes). Indépendamment des agences, des anonymes s'emploient discrètement à user de leurs connaissances des techniques wikipédiennes pour s'enrichir - sans doute rarement, mais je n'en sais rien -, ou du moins pour améliorer leurs revenus. Si les contributions rémunérées ne sont pas bannies - hélas ! -, elles doivent être déclarées. Sage principe sur lequel certains s'assoient sans état d'état d'âme. Le souci du portefeuille constitue la motivation première de ces contributeurs qui ne sont ni les salariés d'une agence, ni les représentants d'une association qui entend régner sur la réalisation de "sa page". Du free-lance en quelque sorte...
La publicité sur WP ne concerne pas seulement les entreprises qui, on le comprend, entendent bénéficier d'une belle image. Hommes politiques, militaires de rang supérieur, fonctionnaires d'en haut, représentants de grandes familles, écrivains désolés de la faiblesse de leur notoriété, entre autres, soignent également leur présence en s'assurant souvent la collaboration de contributeurs intéressés d'une façon ou d'une autre. Le cas des parlementaires est éloquent : leurs assistant.e.s sont sans doute chargés de ne pas relâcher leur vigilance à l'égard de ce qui est écrit sur le compte de leur patron.ne !
Tout ça pour dire que les agences de communication ne doivent pas devenir le seul point d'interrogation pour les contributeurs qui se préoccupent des abus dont l'encyclopédie fait les frais.