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Indésirables

Certains contributeurs ne ferment pas l'oeil sur leur encyclopédie préférée dont ils aimeraient tant qu'elle restât à la hauteur de leurs propres convictions. L'exemple cité ici le mois passé nous rappelle cette réalité qui, cela se comprend, peut finir par exaspérer d'autres contributeurs. En l'occurrence ceux et celles qui essaient de se tenir au respect de la neutralité. Cette dernière, souvent invoquée, reste malmenée en maintes circonstances. Qu'il s'agisse de conflits ou d'auteurs infréquentables selon la rumeur, on constate que le parti-pris à l'égard des articles se transforme insidieusement en une règle à laquelle il ne fait pas bon de vouloir déroger.

Les livres de Marc-Edouard Nabe / Alain Zannini en font les frais depuis quelque temps. La chasse relève d'un acharnement sur lequel on gagnerait à s'interroger. On peut certes détester tel ou tel personnage dont la notoriété, au demeurant, n'est pas discutable. Pour autant, la campagne d'appel à la suppression des pages consacrées à ce que l'intéressé écrit paraît, elle aussi, discutable. Bien sûr, on discute - enfin, disons plutôt qu'on condamne sans trop argumenter. Les PàS existent pour ça. Ce qu'on est en droit de regretter, c'est ce qui s'apparente en fait à une manoeuvre organisée.

L'encyclopédie idéale tarde à naître. Peut-être même n'est-ce qu'une utopie. En revanche, ce qu'elle produit, abondamment relayé par le jeu des moteurs de recherches, pourrait bien devenir une sorte de marché de la connaissance où la manipulation jouerait un rôle essentiel. Tout cela en vertu d'un travail collaboratif !

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,