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Scènes de la vie conjugale

Après  un instant d'irritation à la suite de la lecture, je trouve presque touchante cette pratique qui consiste à créer un article sur son conjoint. Cette forme de contribution à l'encyclopédie - contribution dont on peut penser avec une certaine assurance qu'elle n'est pas rémunérée, contrairement à d'autres ! - n'est certes pas scandaleuse. Tout au plus osée. Elle témoigne au fond d'une volonté de partager une notoriété éventuelle qui résulterait de la présence sur WP, à défaut de reconnaissance significative dans l'existence non virtuelle... Même si, admettons-le, une telle situation ne se présente pas lorsque la candidature à la célébrité wikipédienne est possible pour un seul membre du couple : écrivain(e) et gendarme, actrice secondaire de série télévisée et commerçant, député (bon, là je m'égare, l'admissibilité est automatique selon les critères de WP) et aide-soignante, productrice de cinéma underground et intermittent du spectacle... Encore faut-il que ce type de couple existe, ce qui ne doit pas arriver fréquemment. En fait, là où je veux en venir, c'est au cas des conjoints exerçant avec plus ou moins - ce qui signifie : peu ou pas - de visibilité dans les secteurs des arts et des lettres. Je ne donne aucun nom, on pourrait me le reprocher (si bien sûr on me lit !). Il suffit de parcourir certaines catégories, notamment "écrivain français du XXème siècle" ou encore "archiviste paléographe"... Inutile de préciser que les vérifications ne sont pas simples quand les intéressés portent des noms différents.

Au passage et pour s'adonner au persiflage, notons que si l'encyclopédie avait existé à l'époque, on imagine mal, par exemple, Elsa Triolet rédigeant la page dédiée à Aragon ou Jean-Paul Sartre s'employant à brosser le portrait de Simone de Beauvoir. A coup sûr, d'autres - anonymes - se seraient mis à la tâche !

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,