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Dérapage en zone contrôlée

La lecture des pages de discussion des articles ou des contributeurs témoigne parfois d'une violence inattendue sur laquelle on peut s'interroger longtemps sans en déceler la cause profonde : les propos qui y sont tenus débordent en effet du cadre de la mauvaise humeur passagère. Mais attention, les excès ne restent pas impunis ! Le commentaire d'un wikipédien pourfendeur de la psychanalyse a pu le constater récemment. L'intéressé avait déposé un long message à l'intention d'un autre contributeur dont la "page utilisateur" le présente comme un psychanalyste. Le contenu du message en question n'était manifestement pas soucieux de s'inscrire dans une démarche collaborative qui permet pourtant, la plupart du temps, d'apaiser la tension née de désaccords éditoriaux et d'aboutir à un consensus.

S'affichant comme un ensemble de remarques sur le livre Parlez-vous cerveau ? de Lionel Naccache, le texte se révèle d'emblée brutal et, comble de l'ironie pour une correspondance destinée à un psychanalyste,  significatif quant à l'état d'esprit de son auteur...

On peut lire, par exemple :

* "Ah ! Le titre de ce livre : "Parlez-vous cerveau ?" Doutons qu'ils ne savent même pas où se trouve le leur, ces pauvres psychanalystes..."

* " Les incessants va-et-vient entre les sottises les plus hilarantes et les propos de vierges outragées dès qu’ils se réunissent pour bavasser contre la vraie science ou la critique de leurs impérissables lubies théoriques, donnent l’impression d’une écoeurante et répétitive partouze où s’entrebaisent toutes ces minables créatures à l’égo surdimensionné"

* " La psychanalyse reste toujours aussi prolixe en absurdités, en délires obsessionnels et maniaques sur "l'inconscient psychique", ou autres discours emphatiques, car parler avec emphase fait aussi partie du modus vivendi de ses représentants. Et cette maudite fécondité à la semence obscure reste, malgré toute la masturbation verbale de fanatiques scribouillards dont sont capables les psychanalystes, (ils ne leur reste plus que celle-là, sans aucun doute...), toujours aussi impuissante à donner naissance à une quelconque vérité."

* " Que voulez-vous, les fous de Freud ont pris l’habitude de laisser un tel buisson épineux autour du trou béant de l’immaculée pseudo-science qu’ils adorent, cela à un point tel, que cette trop copieuse toison empêche toute pénétration par la vraie Science, (ou même seulement la raison)."

* " Les membres de la secte psychanalytique confondent toute la merde étalée dans les ouvrages de leurs maîtres avec du Nutella."

* " Les idées de la psychanalyse me rappelleront de temps en temps ces insupportables odeurs de pissotières publiques dont l'entretien est sous le contrôle de quelques vieilles morues, ou autres maquereaux, lesquels ont par dessus le marché le toupet de faire payer très cher le billet d'entrée à leurs clients, quoique ces derniers se disent souvent contents de l'odeur vomitive qu'ils en retiennent pour toujours après les avoir fréquentées."

Le destinataire de ces observations n'a pas tardé à réagir. Dans une "requête aux administrateurs" (une RA, disent les habitués de WP), il a demandé (et obtenu) la suppression de ce texte. Je l'ai copié avant sa disparition. A chacun ses archives !

Quant au contributeur irascible, il a été purement et simplement chassé... Ce n'est pas un retour à la case départ, mais un bannissement ! Sans doute certains verront-ils dans une telle décision de la part des administrateurs de WP un acte de censure affectant la vocation de l'encyclopédie : en réponse, immanquablement, la règle du jeu leur sera opposée. Au nom des intérêts supérieurs de la communauté.


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