28 juin 2017. Création de l'ébauche Arsène Durec, quelques instants après avoir constaté qu'un Albert Durec avait réalisé trois films au cours des années 1920. Cinéaste inconnu du répertoire bien incomplet occupant une partie de ma mémoire. Peu de documentation disponible sur Internet à propos de l'intéressé. Toutefois un chapitre - signé par Marco Consolini - de l'ouvrage collectif Arts du spectacle, métiers et industries culturelles lui est consacré. En lisant ces quelques pages, j'apprends qu'Arsène Durec a été prénommé Louis par Gaston Baty en 1935, Albert par Paul Blanchart en 1948 et André par Jean Sarment en 1950. Signe du peu de publicité faite à l'époque autour d'un homme de théâtre qui pourtant a compté : "le premier en date des metteurs en scène modernes", écrit Baty, Jean Sarment notant pour sa part que "pleine justice n'a jamais été rendue à Durec". Une fois de plus, j'éprouve une certaine tristesse à l'égard des artistes oubliés en dépit de leur apport, fût-il modeste, au théâtre ou au cinéma, alors que des inconnus s'emploient aujourd'hui à créer (ou à monnayer) une autobiographie évidemment avantageuse pour leur personne.
Je ne suis pas habilité à rendre la justice. Mais je suis autorisé à agir. Désormais, en vertu de ce droit que je m'accorde, Arsène Durec sera présent sur l'encyclopédie qui - comme moi, je n'en suis pas fier - ignorait son existence jusqu'à maintenant.
Je ne suis pas habilité à rendre la justice. Mais je suis autorisé à agir. Désormais, en vertu de ce droit que je m'accorde, Arsène Durec sera présent sur l'encyclopédie qui - comme moi, je n'en suis pas fier - ignorait son existence jusqu'à maintenant.