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Le hasard (parfois) frère du bon sens

Wikipédia, c'est aussi le charme de l'imprévu. Ainsi, jusqu'à ces derniers jours, j'ignorais l'existence de Pierre Blondeau, buraliste et libraire à Saint-Pons-de-Thomières, village de l'Hérault plus proche de la Montagne Noire que de la Méditerranée. En parcourant la liste des nouveaux articles, je note ce nom et, par curiosité, consulte la page en question. Je découvre alors une ébauche d'article bien peu conforme aux règles wikipédiennes. Là n'est toutefois pas l'essentiel à mes yeux : les défauts de cette nature, ça se corrige, mais (pour paraphraser quelqu'un qui s'y connaissait en malice !) c'est même à cela qu'on reconnaît WP ! L'essentiel, pour moi, c'est la mise en scène d'un personnage aux multiples facettes, un militant inclassable qui, à coup sûr, a largement contribué à l'animation sociale de la commune où il exerce son talent d'agitateur des causes teintées d'utopie.

Je décide en conséquence d'apporter ma contribution à la rédaction de l'article en effectuant diverses corrections d'ordre technique, n'intervenant pas sur le contenu. Quelques instants plus tard, je vois apparaître plusieurs bandeaux qui me donnent à penser que la suppression ne va pas tarder. Suppression immédiate possible, nous indique-t-on. A partir de cet instant, je fais connaissance dans mes recherches avec les actions engagées par Pierre Blondeau et sa mise en cause dans l'affaire dite du "corbeau de l'Hérault". Le personnage est pittoresque, résistant, contestataire, inflexible et l'objet d'une réelle attention de la part de la presse. Tout cela s'exprime dans le documentaire réalisé par Olivier Azam, "La Cigale, le Corbeau et les Poulets" (un article à créer, ce que j'ai fait ce dimanche matin !).

Je me dis aujourd'hui qu'il serait vraiment inopportun de supprimer cet article, non pour faire plaisir à ses contributeurs ou à la personne qu'il concerne, mais parce que Pierre Blondeau a acquis une notoriété vérifiable, attestée par des informations publiées dans la presse nationale. On nous rétorque que c'est l'affaire du "corbeau" qui importe plus que l'un de ses protagonistes : force est pourtant de constater que les journaux ne réduisent pas Pierre Blondeau à ce rôle. Pour moi, la présence de l'intéressé sur WP est justifiée.

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,