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La salle des pas perdus

Rédiger une ébauche prend du temps si on a le souci de la précision du contenu et de la mise en forme du texte. En ce qui concerne les films et contrairement à une idée reçue - et propagée par ceux et celles qui aiment commenter le travail des autres sans leur demander comment ils élaborent leurs contributions -, il ne s'agit pas de recopier les notices de telle ou telle base de données. Pour ma part, la recherche des renseignements, leur vérification et la rédaction demandent souvent une trentaine de minutes, voire davantage : la relecture, qu'on devrait effectuer à l'aide du bouton "prévisualisation" et qui l'est la plupart du temps après la publication, exige elle aussi qu'on y consacre un moment. Si une discussion est engagée avec un autre contributeur à propos de cette ébauche, la tâche devient plus lourde, les arguments devant devenir de plus en plus précis alors que la documentation disponible se révèle faible ou incomplète.

 J'en ai fait l'expérience aujourd'hui avec un film que Marcel L'Herbier a tourné en Italie à la fin des années 1930, en deux versions, d'où la discussion... Il n'y a cependant pas de quoi s'en émouvoir : c'est la simple illustration du travail collaboratif qui fait l'originalité de Wikipédia. A condition toutefois que la bonne volonté et la bonne foi soient partagées, ce qui je le souligne a été le cas. Le titre du film en question pouvait pourtant faire craindre le pire : Terre de feu...

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Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,