Accéder au contenu principal

"Main basse..." : clap de fin (provisoire)

C'était prévisible : l'article consacré à "Main basse sur la mémoire, les pièges de la loi Gayssot" a été supprimé au terme de trois procédures engagées en quelques semaines. Prévisible, parce que l'organisation de l'opération s'est révélée indiscutable. Je me demande même, je crois l'avoir déjà écrit, si la création de l'article ne s'inscrivait pas d'emblée dans cette manipulation. Le fait que le créateur de l'article ne s'est manifesté à aucun moment de la discussion de la PàS constitue pour moi une forme d'aveu. Toujours est-il que le lancement de la deuxième PàS (Discussion:Main basse sur la mémoire, les pièges de la Loi Gayssot/Suppression) a balayé rapidement toute vision naïve du "travail collaboratif". La sollicitation adressée par son initiateur à un groupe de contributeurs soigneusement ciblés témoigne d'une intention sans équivoque. Il fallait supprimer l'entrée "Main basse sur la mémoire..." sur WP !

Parmi les avis favorables à la suppression, certains méritent d'être rappelés tant ils étaient marqués par un aspect militant :

* Supprimer de même que Béatrice Pignède. Toute complaisance pour le négationnisme n'a pas sa place sur WP.

* Supprimer Sans fusionner, car la procédure de fusion amène manifestement un blocage, donc on en reviendrai au même point. A ceux qui se posent la question de la nature promotionnelle de cet article. Rien que sa présence sur wp, vu la vacuité des informations sur film, équivaut bien à une promotion du négationnisme. D'autre part wp n'est pas destiné à accepter tout article sur un film sorti, surtout qu'à ma connaissance d'autres documentaires sortis en salle n'ont jamais eu droit à un tel traitement de faveur, la jurisprudence à bon dos.

* Supprimer pas de sources indépendantes, évitons de faire de la pub surtout pour ce genre de film.

* Supprimer Inconnu à cette adresse.

* Supprimer La loi Gayssot est une connerie, mais la négationnisme est à la fois une connerie et une saloperie... Alors supprimons cette page.

* Supprimer On retrouve toujours la même admin pour aller contre les décisions de la communauté qui ne vont pas dans son sens. D'un autre coté, vu qu'elle se voit immunisée contre la communauté (je cite : « tu peux faire comme moi, profiter que ceux du camp "adverse" sont trop occupés à te tacler et tirer vigoureusement sur la corde, aller jusqu'à la contestation complète (comme je l'ai fait), et en sortir avec une immunité de six mois ^^ »), cela explique pas mal de choses.

* Supprimer Je viens de voir passer la page sur les RA, et j'avoue être étonné que la procédure soit relancée alors qu'une majorité claire se dégageait. Je suis totalement en accord avec les arguments déjà énoncés : il s'agit d'une production purement anecdotique qui ne mérite donc pas de page sur Wikipédia. 

S'agit-il d'arguments ? La clôture de la PàS a eu lieu comme si les propos ci-dessus exposaient des motifs de suppression conformes aux règles de l'encyclopédie. Or nous en sommes très loin. Les partisans de la conservation de l'article sont intervenus selon leur lecture des critères d'admissibilité en matière d'audiovisuel. Les partisans de la suppression ont agi pour la plupart en fonction de leur opinion sur un documentaire portant un regard critique sur une loi... A cette occasion, sans doute pour éviter toute nouvelle discussion sur un film de Béatrice Pignède ou d'un autre réalisateur dont le travail déplairait à tel ou tel groupe de pression, il a été suggéré - lourdement - de procéder à un examen des critères d'admissibilité des articles relevant du projet cinéma. Une façon de boucler la boucle !

Posts les plus consultés de ce blog

Soudain, l'été dernier... Marien Defalvard (III)

Une page de discussion... à tiroirs. C'est bien ce à quoi ressemble la longue liste d'interventions enregistrées sur la PDD de l'article à partir du 22 août 2011, le lendemain de la création de l'article. La discussion s'ouvre sur le caractère publicitaire du "ton" de ma rédaction. N'ayant pas été guidé par le souci de promouvoir "Du temps qu'on existait", cette façon d'engager le débat me prend alors de court. A vrai dire, je ne vois pas en quoi mon ton relève d'une démarche publicitaire ! Je m'efforce donc de répondre au message en question. D'où les observations suivantes : * L'ébauche d'article concerne l'auteur de l'ouvrage, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il suscite de nombreuses interventions dans la presse, notamment de la part de critiques littéraires qui ne sont pas forcément tous des relais des éditions Grasset. Le phénomène m'a semblé assez exceptionnel... ( Hector H (

Martine Fougère, la gloire et l'oubli

La gloire de cette actrice n'aura duré que le temps de la diffusion de l'unique film auquel elle a participé. C'était Une étoile au soleil , en 1943. Des historiens du cinéma - Philippe d'Hugues et Jacques Siclier - en parlent brièvement pour noter sa disparition soudaine et s'interroger sur les motifs d'une telle inexistence médiatique. Même Google est avare d'informations à son sujet. A l'exception d'une photo extraite d' Une étoile au soleil .  J'en déduis aisément que j'ai pris un risque en créant l'article ! Immédiatement, "comme de bien entendu", un bandeau "Admissibilité à vérifier" est venu orner la page... Faut-il donc que Martine Fougère s'échappe une fois pour toutes de nos fragiles et égoïstes mémoires ?

Marien Defalvard le maudit ?

Cinq ans après son entrée tonitruante sur la scène littéraire et médiatique, Marien Defalvard est à nouveau au cœur d’un débat sur Wikipédia. L’auteur de « Du temps qu’on existait » paraissait jusqu'à cette année perdu pour les lettres au profit d'une rubrique des faits divers toujours aussi minutieusement exploités par la presse régionale, orléanaise en l’occurrence. Le mention de la condamnation avec sursis infligée à l’intéressé à la suite d’un pénible incident survenu dans le cadre familial a relancé une discussion qui se poursuit actuellement. Or, dans le même temps, Marien Defalvard a publié un ouvrage de poésie, « Narthex », pour l’instant moins commenté par la critique que le roman primé deux fois en 2011. La discussion à laquelle je fais allusion porte sur l'organisation de la mise en ligne des critiques positives et négatives publiées à propos de ce livre maintes fois chroniqué avant même sa sortie en librairie à la fin de l'été 2011. A l'époque,